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Étude sur la pertinence, l’efficacité et l’efficience des DIPE/SVPP pour l’amélioration des productions animales {id_article}

mardi 4 juin 2019

Au Niger, pays sahélo-saharien enclavé, 85% de la population vit en milieu rural et tirent leur moyen d’existence du secteur agricole. Un sectaire précaire caractérisé essentiellement par des petits producteurs familiaux vivant un environnement aride à semi-aride et constamment exposés à et une forte variation climatique. Ainsi, la situation socio-économique des communautés se résume à la dépendance de l’exploitation des maigres ressources agro-sylvo-pastorales faisant d’elles des communautés classées de vulnérables à extrêmement vulnérables. En 2017, 2.67 millions de nigériens étaient classés en insécurité alimentaire et 5.98 millions de nigériens étaient considérés à risque. L’insécurité alimentaire et nutritionnelle concerne plus de 40% de la population. Les conditions climatiques drastiques, la forte pression démographique, la diminution de la jachère, le faible niveau d’irrigation, la baisse de la fertilité des sols et la dégradation des ressources naturelles (eau, terre, pâturage, forêt), ont fortement contribué à accroître la vulnérabilité des populations en zones rurales. Les effets du changement climatique qui altèrent les moyens d’existence sur le long terme (potentiel productif : fertilité́, sols, eaux) et sur le court terme (décapitalisation post-crise) avec un impact négatif sur la sécurité́ alimentaire et nutritionnelle des populations ont rendu l’agriculture familiale plus vulnérable et incapable de subvenir aux besoins des communautés. C’est dans ce contexte qu’est né le ProDAF avec une composante (C1) spécifiquement dédiée au renforcement de l’Agriculture familiale durable. Cette composante vise l’augmentation durable de la productivité́ des exploitations agricoles familiales à travers, entre autres 1 ,l’amélioration du petit élevage avec la reconstitution du capital petit bétail et volaille de 30 000 exploitations agricoles familiales vulnérables.